Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles arrive sur PC avec une promesse claire : redonner à Ivalice un lustre technique moderne sans altérer sa profondeur tactique. Pour s’y préparer, mieux vaut connaître précisément les exigences matérielles et les bons réglages, qu’il s’agisse de viser 30 ips pour le confort, 60 ips pour la fluidité, ou 120 ips pour une réactivité chirurgicale. Entre la version classique et la version optimale aux graphismes enrichis, la charge GPU n’a plus rien d’anecdotique, d’autant que l’interface retravaillée, le doublage intégral, la traduction FR et la gestion d’effets modernes modifient l’empreinte CPU/GPU/SSD. Cet article détaille les configurations minimales et recommandées sous Microsoft Windows, explique les compromis visuels à privilégier, compare desktop et laptops (Alienware, Asus ROG, MSI), et propose des scénarios concrets pour 1080p, 1440p et 4K. Les références à Steam et GOG.com facilitent le choix de la plate-forme, tandis que des conseils de pilotes Nvidia/AMD, de mémoire et de stockage sécurisent une expérience stable sur la durée.
Profil | 1080p / 30 ips (Minimum) | 1080p / 60 ips (Recommandé) | 1440p / 120 ips (Performance) |
---|---|---|---|
OS | Microsoft Windows 10 64-bit | Windows 10/11 64-bit | Windows 11 64-bit |
CPU | Intel Core i3-8100 ou AMD Ryzen 3 1200 | Intel Core i5-10400 ou AMD Ryzen 5 3600 | Intel Core i5-12400F ou AMD Ryzen 5 5600X |
GPU | Nvidia GTX 1050 Ti ou AMD Radeon RX 560 (4 Go) | Nvidia RTX 2060 ou AMD Radeon RX 5600 XT (6 Go) | Nvidia RTX 3060 ou AMD Radeon RX 6700 XT (8–12 Go) |
Mémoire | 8 Go RAM | 16 Go RAM | 16–32 Go RAM |
Stockage | 20 Go HDD/SSD (SSD recommandé) | 25 Go sur SSD SATA | 25 Go sur SSD NVMe |
API | DirectX 12 | DirectX 12 | DirectX 12 + VRR/G-SYNC/FreeSync |
Objectif | Campagne fluide en version classique | Version optimale en High + 60 ips stables | Version optimale en High/Ultra + 120 ips |

Final Fantasy Tactics: The Ivalice Chronicles — Configuration minimum et recommandée sur PC
Square Enix livre un remaster ambitieux qui, malgré son héritage PS1, sollicite davantage le matériel qu’on ne l’imagine. La version optimale ajoute des effets d’éclairage, un antialiasing plus propre, des textures enrichies et une interface HD qui pèse sur la mémoire vidéo. En pratique, un PC d’entrée de gamme atteint 30 ips en 1080p grâce à un GPU type Nvidia GTX 1050 Ti ou AMD RX 560, mais l’option 60 ips réclame une marge plus confortable. C’est pourquoi la recommandation cible une RTX 2060 ou une RX 5600 XT avec 16 Go de RAM et un SSD.
Ce T-RPG reste moins exigeant qu’un AAA d’action moderne, toutefois certaines cartes comportent des hauteurs complexes, des effets météo et des animations d’aptitudes qui s’additionnent. Les scènes scénarisées en 3D et le doublage complet influent aussi sur la bande passante disque et la mémoire. Un processeur Intel Core i5-10400 ou Ryzen 5 3600 assure un pipeline CPU solide pour l’IA, les calculs de trajectoire et le streaming d’assets. Viser 120 ips à 1440p reste accessible avec une RTX 3060 ou une RX 6700 XT, à condition d’optimiser quelques options visuelles.
Repères concrets pour choisir sa configuration
Pour se situer rapidement, mieux vaut confronter sa machine aux profils du tableau initial. La majorité des configurations bureautiques équipées d’un iGPU ancien peineront, même en version classique, faute de VRAM et de pilotes optimisés. À l’inverse, une carte milieu de gamme de génération Turing/Navi suffit pour jouer en High à 60 ips avec une excellente stabilité. Un point de vigilance porte sur la VRAM : les préréglages élevés peuvent dépasser 4 Go selon la densité d’effets et la taille des textures.
- 1080p/30 ips : baisser ombres et occlusion ambiante, textures sur Medium si VRAM limitée.
- 1080p/60 ips : High global, anisotropie 8x, V-Sync adaptative, SSAO Medium.
- 1440p/120 ips : High/Ultra sélectif, limiter les ombres dynamiques, activer un upscaler si disponible.
Pour des comparaisons de gabarits, plusieurs fiches techniques aident à situer son PC. Des guides comme ceux sur la configuration de The Last of Us II ou les exigences de Gears of War montrent l’écart avec un T-RPG : ici, l’objectif est de viser la fluidité et la lisibilité plutôt que l’ultra-fidélité.
Cette première base pose un cadre clair : une machine récente d’entrée/milieu de gamme joue sans peine, tandis que les amateurs de 120 ips devront équilibrer finesse et fréquence. Passons maintenant au couple CPU/RAM, souvent sous-estimé dans les jeux tactiques.
CPU et mémoire: exploiter l’IA, les trajectoires et le streaming sans goulot d’étranglement
Dans un T-RPG au tour par tour, le processeur pilote les états de jeu, l’IA et la vérification des lignes de vue. Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles ne fait pas exception : les cartes isométriques quadrillées incitent à de nombreuses requêtes CPU à chaque action (élévation, zones d’effet, collisions). Un quad-core moderne tient la charge, mais la réactivité des transitions, l’affichage des tooltips étendus et la gestion des animations bénéficient d’un hexa-core avec de bonnes fréquences.
Côté mémoire, 8 Go suffisent encore pour la version classique, alors que 16 Go assurent une réserve confortable pour la version optimale et le multitâche (navigateur, clients Steam/GOG.com, overlays). Le passage au SSD réduit les micro-chargements et l’access aux voix FR/EN, limitant les stutters dans les cinématiques. Les cartes mères modernes proposent des profils XMP/EXPO pour stabiliser la DDR4/DDR5, un détail qui améliore les temps de chargement et la fluidité perçue.
Bonnes pratiques pour stabiliser les temps de tour
Les fluctuations de performance dans un T-RPG ne proviennent pas de scènes d’action explosives mais de pics de calcul dans des tours complexes. Prévenir ces à-coups passe par un trio simple : CPU bien refroidi, RAM en dual-channel, et SSD sain. Les OEM de confiance (MSI, Asus ROG, Alienware) proposent des profils de ventilation modérés qui évitent le throttling sans transformer le PC en turbine. Un undervolt léger sur certains CPU peut aussi maintenir des fréquences élevées en charge soutenue.
- Dual-channel systématique : deux barrettes 2×8 Go sont préférables à 1×16 Go.
- DDR4-3200/3600 ou DDR5-5200+ : latences stables, XMP/EXPO activé.
- Courbe ventilateurs ajustée : éviter les pointes thermiques qui coupent les boosts CPU.
Pour étalonner rapidement sa machine, comparer avec des titres variés est utile : les besoins de Dune: Awakening ou Sword of the Sea illustrent l’écart entre monde ouvert, indie stylisé et T-RPG. L’objectif dans Ivalice reste la régularité, pas le rendu photo-réaliste.
Un dernier mot sur la latence d’entrée : plafonner la fréquence d’images à 60/120 ips via le menu du jeu ou le panneau Nvidia/AMD limite les variations d’input, un atout sur des cartes à haute élévation où le placement au pixel près décide d’un renversement de combat. Voilà pourquoi le couple CPU/RAM, discret sur le papier, influence directement la sensation de contrôle dans la stratégie.
Cartes graphiques Nvidia et AMD : 1080p, 1440p, 4K et gestion intelligente des effets
Le socle artistique d’Ivalice repose sur des textures fines, des silhouettes lisibles et des effets de magie qui doivent rester élégants, pas envahissants. En 1080p, une RTX 2060 ou une RX 5600 XT gère la version optimale en High à 60 ips avec une réserve de VRAM convenable. En 1440p, une RTX 3060 ou RX 6700 XT est le point d’entrée pour viser 120 ips, sous réserve d’ajuster les ombres et l’occlusion ambiante. La 4K reste accessible si l’on cible 60 ips et qu’on accepte un High/Medium sélectif.
Les pilotes jouent un rôle clé : mettez à jour via GeForce Experience ou AMD Software: Adrenalin Edition dès la sortie. Désactiver les overlays non essentiels (capture, monitoring agressif) évite des conflits de hook DirectX au lancement. Pour monitorer sans coût, un OSD léger type MSI Afterburner suffit, en limitant la fréquence d’échantillonnage.
Réglages visuels qui offrent le meilleur rapport lisibilité/performance
Quelques options sont plus “chères” que d’autres. Les ombres et l’occlusion ambiante coûtent davantage que l’anisotropie ou la qualité des textures (quand la VRAM suit). Privilégier des textures High, l’anisotropie 8x/16x et réduire légèrement les ombres dynamiques préserve la netteté du plateau tactique. Un cap de framerate propre (60 ou 120) couplé à une V-Sync adaptative lisse les micro-variations.
- Textures High si VRAM ≥ 6 Go, Medium sinon.
- Ombres Medium/High selon 1080p/1440p, Low en 4K si VRAM limitée.
- Occlusion ambiante Medium : gain net vs Ultra pour un coût modéré.
- Anti-aliasing TAA/FXAA : choisir celui qui stabilise le mieux l’UI fine.
Pour les férus de preuves visuelles, une recherche rapide met en évidence des captures et séquences comparatives qui aident à caler les curseurs selon sa carte.
Résultat : avec une carte milieu de gamme récente, la version optimale d’Ivalice offre un rendu net, des sorts lisibles et des portraits détaillés, sans goulot sur le plateau. Pour affiner encore, penchons-nous sur le trio stockage/pilotes/OS.
Stockage, pilotes et système: Microsoft Windows, SSD et DirectX 12 pour une expérience stable
Un SSD reste l’amélioration la plus rentable sur PC moderne. Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles n’est pas un monde ouvert tentaculaire, mais les transitions fréquentes (menu d’escouade, journal, doublage) bénéficient d’un accès disque rapide. Un SSD SATA suffit, un NVMe apporte un confort supplémentaire lors des patchs et streaming des voix. L’espace disque à réserver tourne autour de 25 Go, à majorer pour la marge de mises à jour.
Sur Microsoft Windows, veillez à deux choses : un jeu marqué “Haute performance” dans les paramètres d’alimentation, et des pilotes Nvidia/AMD synchronisés avec la version DirectX 12 du titre. Désactiver l’accélération matérielle des applications en arrière-plan (navigateur, chat) réduit le risque d’interférences. Les claviers/souris et casques Corsair fonctionnent très bien, à condition de limiter les overlays ou l’enregistrement macro en cours de partie.
Checklist système avant la première bataille
Avant de lancer la campagne, un petit audit évite les sueurs froides au chapitre 3. Les vérifications tiennent en quelques clics et garantissent stabilité et silence de fonctionnement, y compris sur des sessions de plusieurs heures.
- Windows 10/11 à jour (MAJ de fonctionnalités désactivées pendant la session).
- Pilotes GPU récents et chipset/ME FW à jour, désactivation des overlays multiples.
- Mode Jeu Windows activé, plan “Performances élevées” sur secteur.
- SSD avec 15% d’espace libre, TRIM actif, pas de défragmentation inutile pour SSD.
Pour situer l’impact du stockage et du CPU, des benchmarks de genre opposé sont éclairants : World War Z VR sollicite davantage le GPU et la latence, quand Is This Seat Taken? met surtout en jeu la légèreté d’assets. Ivalice se place entre les deux, avec l’accent sur la fluidité de navigation et la réactivité de l’interface.
Une fois ces bases en place, la conversation s’oriente logiquement vers le matériel nomade. Les laptops modernes promettent des performances étonnantes pour un T-RPG remasterisé : voyons les modèles et équivalences utiles.
PC portables gaming vs tours: Alienware, Asus ROG et MSI face aux exigences d’Ivalice
Les ordinateurs portables actuels proposent des GPU mobiles très proches de leurs homologues desktop, souvent limités par la dissipation thermique. Dans Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles, l’avantage d’un laptop de 2,3 kg avec un GPU de classe xx60/xx70 mobile est réel : 60 ips constants en 1080p avec réglages High sont à portée, tandis que 120 ips en 1440p s’atteignent sur des écrans QHD 165 Hz avec une légère optimisation. Des gammes Alienware, Asus ROG et MSI offrent des châssis bien ventilés, indispensables pour éviter le throttling lors des séquences scénarisées prolongées.
Le point sensible tient à la VRAM et aux cibles thermiques. Une RTX 3060 Laptop avec 6 Go peut aligner 1440p/120 ips en High/Medium, mais il faudra limiter les ombres et l’occlusion ambiante. Une RTX 3070/4070 Laptop ouvre plus de marge pour Ultra. Le CPU mobile à 6/8 cœurs maintient sans peine la charge d’IA et de simulation, tant que la courbe de ventilation est bien paramétrée et que la pâte thermique n’est pas en fin de vie.
Équivalences rapides desktop vs laptop
Pour se repérer en un clin d’œil, ce tableau condense les correspondances de performance typiques. Les chiffres varient selon le TGP/TDP et le châssis, mais l’ordre de grandeur reste utile pour calibrer ses attentes.
Desktop | Laptop (approx.) | Objectif typique dans FFT: TIC |
---|---|---|
RTX 2060 | RTX 3060 Laptop (80–115W) | 1080p/60 ips High (version optimale) |
RTX 3060 | RTX 3070 Laptop (95–125W) | 1440p/120 ips High/Ultra mix |
RX 6700 XT | RX 6800M | 1440p/120 ips High stable |
- Mode Turbo utile en été, mais privilégier un refroidissement surélevé du châssis.
- Undervolt léger sur GPU mobile pour réduire la chaleur sans perte perceptible.
- Limiter à 120 ips sur écran 165 Hz évite la course inutile à 165 ips.
Pour des analyses transversales d’autres jeux PC, des fiches comme Demon Slayer: Hinokami Chronicles ou Mortholme offrent des repères côté GPU mobile et compromis visuels. Sur Ivalice, la portabilité n’est pas un handicap : bien réglé, un laptop premium rivalise avec une tour milieu de gamme.
Réglages graphiques et accessibilité: atteindre 60/120 ips sans sacrifier la lisibilité
La stratégie ne tolère pas l’illisible. La priorité de réglage consiste à conserver des unités nettes, des cases lisibles et des textes parfaitement définis. C’est pourquoi Textures High et Anisotropie 8x/16x figurent en haut de la liste, pendant que Ombres et Occlusion ambiante servent de variables d’ajustement. Un TAA doux protège les contours des sprites/meshes réaffinés, là où un FXAA agressif peut ramollir l’UI.
Les options d’accessibilité aident aussi la performance indirectement : UI scalable, curseur de lisibilité, filtres de contraste et réduction des effets lumineux trop marqués. Un profil “clarity first” est idéal sur des écrans de 24–27 pouces en 1080p/1440p, afin d’éviter la fatigue visuelle lors des longues sessions tactiques.
Trois profils efficaces selon la cible
- Profil 1080p/60 ips (Qualité) : Textures High, Aniso 16x, TAA, Ombres High, AO Medium, V-Sync adaptative.
- Profil 1440p/120 ips (Performance) : Textures High, Aniso 8x, TAA, Ombres Medium, AO Low/Medium, limiter à 120 ips.
- Profil 4K/60 ips (Cinéma) : Textures High/Ultra si VRAM ≥ 8 Go, Aniso 16x, Ombres Medium, AO Medium, V-Sync On.
Astuce de confort: activer le mode daltonisme ou des palettes alternatives si proposées. La lecture des zones d’effet sur des cartes enneigées/pluvieuses y gagne. Côté input, une manette moderne (XInput) propose une navigation agréable dans les menus, mais clavier/souris reste d’une précision redoutable pour les placements millimétrés.
Besoin d’un contre-exemple pour visualiser le coût des options? Observez comment un AAA lourd gère Ultra : un simulateur spatial pousse l’occlusion et les ombres à l’extrême, mais n’apporte rien à un plateau tactique. Sur Ivalice, la netteté des cases et l’absence d’artefacts sur les sprites priment, point.
- Limiter la profondeur de champ si présente : coût inutile pour un plan isométrique.
- Post-traitements modérés : bloom, lens flare à doser pour éviter le voile.
- HUD net et contrasté : c’est votre boussole tactique.
Maîtriser ces profils évite les réglages à tâtons et garantit un terrain lisible, donc des décisions meilleures, plus rapides.
Écosystème et distribution: Steam, GOG.com, DRM, périphériques et réseaux
Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles est attendu sur Steam et GOG.com. Les deux boutiques proposent des mises à jour simples et des options de sauvegardes cloud. GOG a l’avantage d’un exécutable sans DRM, parfois plus souple sur des machines familiales hors ligne ; Steam offre le cadre communautaire, les guides et la gestion des périphériques. Dans les deux cas, la cohabitation avec d’autres bibliothèques ne pose aucun souci, pour peu que les superpositions (Xbox Game Bar, Discord) ne se marchent pas dessus.
Les périphériques Corsair ajoutent une couche de confort : touches macro pour les raccourcis de classes, profils d’éclairage distincts par escouade. La stabilité dépend d’iCUE : garder un profil léger en jeu réduit l’empreinte CPU. Côté réseau, l’expérience solo ne réclame pas un ping parfait, mais un Wi-Fi propre facilite les patchs et la synchro cloud. Les versions consoles cohabitent bien avec le PC, et l’espoir d’évolutions futures dans l’écosystème Ivalice (les remasters Advance/A2 évoqués publiquement) entretient la dynamique.
- Steam : succès, guides, Workshop si un jour le modding est ouvert.
- GOG.com : exécutable autonome, idéal pour les PC de salon.
- Périphériques Corsair : profils d’éclairage sobres, pas d’overlay superflu.
Pour aller plus loin, des comparatifs de configurations sur d’autres titres donnent de bons repères méthodologiques, comme les contraintes d’un simulateur de ferme ou les conseils anti-lag. Ce sont de bons compléments pour se constituer une “hygiène” PC durable.
L’écosystème posé, il reste à comprendre pourquoi certaines batailles secouent davantage les performances que d’autres, alors qu’elles partagent la même grille isométrique.
Scènes de bataille et IA: pourquoi la charge varie selon la carte
Les cartes d’Ivalice combinent élévations, ponts, escaliers, météo et densité d’unités. Chaque paramètre modifie subtilement la charge CPU/GPU. Une pluie battante avec reflets, une magie de zone animée et quatre trajectoires simultanées ajoutent des calculs de collision et de visibilité qui se superposent. Sur le GPU, les ombres projetées et la transparence des effets magiques pèsent davantage que la texture d’un mur lointain ; sur le CPU, l’évaluation de chemins multiples dans un tour complexe creuse des pics courts mais sensibles.
Les séquences narratives remaniées par Square Enix avec doublage FR/EN et l’ouverture cinématique rehaussée – présentées lors d’événements comme la PAX West et la gamescom – sollicitent le disque et le CPU audio-vidéo. Un SSD et des pilotes à jour amortissent ces transitions, garantissant une continuité entre narration et combat. La traduction intégrale et les sound novels enfin localisés imposent aussi une base de données textuelle plus riche, d’où l’intérêt d’une RAM suffisante.
Cas pratiques pour caler sa machine
- Cartes urbaines à forte verticalité : baisser ombres d’un cran, conserver textures High pour la lisibilité des toits et escaliers.
- Plaines pluvieuses : limiter post-traitements et motion blur, AO sur Medium.
- Batailles de siège multi-escouades : plafonner à 60 ips si le CPU montre des micro-chutes.
Les patchs de stabilité qui suivent la sortie ajustent souvent le budget d’effets, la gestion du streaming et la compatibilité avec des écrans VRR. D’où l’intérêt de garder une marge GPU/CPU, plutôt que d’atteindre l’Ultra à tout prix. Pour croiser les approches et solidifier ses automatismes, parcourir d’autres dossiers techniques aide : exigences d’un monde persistant ou optimisation d’un jeu artistique montrent les différents angles d’optimisation.
En définitive, la variabilité vient moins de la taille des cartes que du cumul d’effets et des décisions IA sur un même tour. Doter sa machine d’un peu plus de souffle que le strict minimum évite de subir ces pics et préserve l’évidence stratégique d’une série culte.
Construire ou acheter: tours custom, préassemblés MSI/Asus ROG/Alienware et choix d’alimentation
La stratégie ne s’arrête pas au champ de bataille : elle commence au panier d’achat. Un PC taillé pour Ivalice n’a pas besoin d’une RTX 4090, mais d’un équilibre CPU/GPU/RAM propre et d’une alimentation fiable. Les préassemblés MSI, Asus ROG et Alienware garantissent une intégration saine (câblage, flux d’air, BIOS à jour), tandis qu’un montage maison permet d’optimiser le budget.
Viser 60 ips en 1080p High inclut un CPU 6 cœurs, 16 Go de RAM et une carte milieu de gamme. Pour 1440p/120 ips, une carte plus robuste et un écran 144–165 Hz s’imposent. L’alimentation, souvent sous-estimée, doit rester de qualité (80+ Gold) et prévoir une marge de 25–30% pour la longévité et l’efficacité silencieuse.
Liste de contrôle pour une tour équilibrée
- CPU 6 cœurs modernes (i5-12xxx / R5 5600X) : réserve pour IA/streaming.
- GPU RTX 3060 / RX 6700 XT : 1440p/120 ips viable avec réglages adaptés.
- RAM 16 Go en dual-channel : stabilité et confort multitâche.
- SSD 1 To NVMe + 25 Go pour le jeu : mises à jour rapides.
- Alim 650–750 W 80+ Gold : silence, marge et protection.
- Boîtier bien ventilé : deux ventilateurs en extraction minimum.
Pour un panorama des exigences sur d’autres genres ou éditions, consulter des fiches comme Gears of War ou The Last of Us II éclaire le niveau d’ambition nécessaire selon les moteurs et effets. Ivalice ne prétend pas rivaliser techniquement, mais exige la propreté d’un écosystème PC entretenu.
Au final, construire ou acheter se décide selon le temps disponible et l’appétence au bricolage. Ce qui prime ici, c’est l’équilibre : une machine sobre, bien refroidie et silencieuse magnifie le rythme tactique et laisse la scène à l’écriture de Matsuno.
Maintenance et bonnes pratiques: pilotes, sauvegardes, périphériques et longévité
Une fois la machine prête, il reste à la maintenir. Les mises à jour de pilotes Nvidia/AMD, les correctifs de Square Enix et une bonne hygiène de fichiers garantissent une Ivalice fluide. En pratique, il suffit de planifier une fenêtre hebdomadaire pour vérifier pilotes, OS et espace disque, tout en sauvegardant le dossier de profil sur un cloud ou un NAS.
Les périphériques jouent aussi leur partition : une souris précise au pas de 800–1200 DPI, un clavier mécanique simple (pas d’effets RGB agressifs) et un casque confortable facilitent la concentration. Les solutions Corsair sobres et stables conviennent bien, à condition d’un profil iCUE minimaliste. Pour les écrans, un IPS 1080p/144 Hz ou un QHD/165 Hz avec VRR améliore la sensation de continuité lors des panoramiques et transitions d’interface.
Routine simple pour des sessions nettes
- Vider le cache des launchers, désactiver les overlays non utilisés.
- Surveiller la température GPU/CPU : 75–80°C max en charge prolongée.
- Nettoyage trimestriel des filtres à poussière, mise à jour BIOS si nécessaire.
- Sauvegardes cloud et locales redondantes pour éviter les imprévus.
Pour élargir la culture matérielle, des pages techniques comme Mortholme ou Dune: Awakening rappellent l’intérêt d’anticiper le poids des patchs et de vérifier la VRAM disponible avant de pousser les textures. La discipline paie : un PC entretenu traverse sans peine les campagnes longues de la Guerre des Lions.
Questions fréquentes
Une GTX 1650 et un i5-9400F suffisent-ils pour 60 ips en 1080p ?
Oui, en ciblant la version optimale avec des réglages High équilibrés (ombres Medium, AO Medium) et 16 Go de RAM, 60 ips stables sont atteignables. Capper le framerate à 60 ips et utiliser un SSD améliore la constance.
Le jeu tourne-t-il sur Windows 10 sans perte par rapport à Windows 11 ?
Oui. Microsoft Windows 10 64-bit reste officiellement supporté. Windows 11 apporte un meilleur support VRR et une gestion d’ordonnanceur CPU plus moderne, mais l’écart est marginal dans un T-RPG.
Clavier/souris ou manette pour la meilleure précision ?
Clavier/souris offrent une navigation rapide et une précision millimétrée sur la grille. La manette assure un confort “canapé” impeccable grâce à une interface revue. Les deux profils sont pleinement viables.
8 Go de RAM, est-ce jouable ?
Oui pour la version classique et des réglages modérés. Pour la version optimale et le multitâche fluide, 16 Go sont recommandés.
Steam ou GOG.com : quelle plateforme choisir ?
Steam pour l’écosystème communautaire et la simplicité multi-périphériques ; GOG.com si vous privilégiez un exécutable sans DRM et l’autonomie hors ligne.
Ivalice ne demande pas la machine la plus chère, seulement la bonne stratégie: alignez vos composants, verrouillez 60 ou 120 ips, et conquérez la grille.